« Mon Félines-Minervois imaginaire »
« Dans cette série de dessins au crayon graphite et à l'encre de Chine, Meichelus traverse Félines-Minervois, Homps et Siran comme on traverse un rêve éveillé.
Les villages se dévoilent sous son trait précis, mais glissent doucement vers un territoire intérieur — un entre-monde où la mémoire, le regard et l'imaginaire se répondent. »
Chaque œuvre devient un fragment de paysage réinventé :
• l'ancienne coopérative viticole, solide comme un souvenir d'enfance,
• l'école de Félines, claire et immobile sous le soleil,
• le canal du Midi à Homps, miroir d'un temps qui s'étire,
• la placette du Bar Le Minervois à Siran, où les ombres bavardent,
• la cave de Siran, sentinelle de pierres et de vins,
• les chaussures des vignerons, usées par tant de saisons,
• la mairie de Félines, discrète et familière,
• le panier de Julie où résonne encore le pas d'Hannibal,
• et le Grand Café Occitan, cœur vivant du village.
Chaque dessin suspend le réel, le décale à peine, juste assez pour ouvrir une fenêtre sur un Félines-Minervois différent — plus intime, plus rêveur, peut-être plus vrai.
Ici, le trait devient passage.
Le village devient paysage intérieur.
Et le lecteur, à son tour, traverse ce Minervois imaginaire.











